Quelques articles de ces deux dernières années sur Aliance :
- Challenge
- Alternatives Economiques
- Le Figaro
- ... et bien d'autres (il suffit de demander "aliance 1% logement" sur votre moteur de recherche préféré)
Le syndicat qui, au-delà de leur défense et de leur représentation, œuvre pour réconcilier l’entreprise et ses salariés.
La CFE-CGC prend acte des propositions de la Direction, mais nous sommes convaincus que le niveau de rémunération en vigueur chez Thales Services n'est pas la seule cause de nos problèmes de rentabilité. . En effet, en 2009 ITO a généré un bon résultat d’exploitation, tout comme TSE qui est confronté en province au problème du PMSS. BS a généré des pertes abyssales. Nous demandons une remise en cause de vos pratiques et stratégies. |
On nous dit que les salariés gagnent trop. Faux, nos salaires sont équivalents aux autres SSII. On nous dit, oui mais, vous avez plus de RTT. Vrai, cela fait de l’ordre de 3,8 % en notre défaveur. Cela n’explique donc pas tout …. Nous sommes convaincus que l’origine de l’écart est ailleurs. En voici une liste non exhaustive : hiérarchie pléthorique et organisation compliquée, stratégie qui mériterait d’être non fluctuante et surtout revisitée, mauvaise pratiques managériales et politique formation insuffisante, démobilisation des salariés et perte de confiance dans leur management. |
Sur le dossier de la Poste /Ircantec, la CFE-CGC s’engage ! |
La transformation de la Poste en société anonyme à compter du 1er mars 2010 pose le problème des conditions de transfert de la retraite des agents contractuels de la Poste à l'AGIRC-ARRCO. Seuls, les agents contractuels nouvellement embauchés à compter du 1er mars 2010 seront affiliés à l'AGIRC-ARRCO. Des propos faux et sans fondement sont largement diffusés par "Sauvegarde Retraites" en mettant en cause l'Etat, le Sénat et les syndicats au motif singulier qu'ils cautionneraient un "hold-up" des caisses de l'AGIRC-ARRCO vers l'IRCANTEC. Il s'agit d'accusations mensongères, de propos diffamatoires sans faits avérés et d'intox consistant à dresser les Français les uns contre les autres. La CFE-CGC s'inscrit en faux contre de telles attaques et appelle ses adhérents et ses militants à la plus grande méfiance à l'égard de ces manœuvres organisées... |
Ambiance, ambiance chez Thales. Même la CGC d'ordinaire modérée, tire à boulet rouge sur la direction du groupe d'électronique, en publiant un tract très critique vis-à-vis de la situation du groupe. Selon le syndicat des cadres, "les anciens n'y retrouvent plus l'excellence collective technique et industrielle qui les avaient stimulés et motivés durant des années. Les plus jeunes n'imaginent plus leur avenir dans ce groupe sans stratégie lisible".
Un constat qui pousse le personnel à la "démotivation". Cette dernière "gagne toutes les couches du personnel, de l'ouvrier aux cadres, y compris aux dirigeants, toutes les tranches d'âge, du plus jeune au plus vieux". Et la CGC s'inquiète sur les perspectives. " Plus inquiétant, plus grave encore, la démotivation naissante s'étend pour la première fois, jusqu'aux cadres dirigeants. Il suffit de constater les départs précipités du jour au lendemain, et, pour d'autres, des responsabilités réduites au minimum". Dans ce contexte très noir, la CGC, estimant que le PDG "a décidé de brimer au travers de mesures vexatoires, comme les voitures de fonction, et ce sans réelles économies", pose un certain nombre de questions qui traduisent le désarroi des cadres: "Comme le laisse entendre la rumeur, compte-t-il trouver 1,3 milliard d'économies par la limitation des forfaits des téléphones portables, par la diminution de la participation de la direction au restaurant d'entreprise, par le rabais des subventions au CE, par une baisse des revenus variables obtenus au travers d'objectifs inatteignables, par une politique salariale insignifiante, par des suppressions d'emploi, par des délocalisations?". Et de conclure, "la direction souhaite-t-elle faire partir ses forces vives?".
La CGC est également vent debout contre le plan de réorganisation de Thales. "Force est de constater, fait-elle valoir, que le groupe semble être complètement désorganisé, nageant dans un flou et une confusion jamais connues à ce jour". Le syndicat critique "la logique dite pays", qui transfère certaines prérogatives des divisions vers les pays responsables du compte d'exploitation (pertes et profits). En clair, explique-t-elle, "ce projet ne nous semble pas abouti, et soulève beaucoup de questions auxquelles nos dirigeants ne sont pas en capacité de répondre". Et de se demander "quel est le projet de notre PDG pour le groupe: un management basé sur la peur et le stress qui risque de nous entraîner vers un syndrome à la France Télécom?"
Enfin dernières questions adressées à l'actionnaire industriel de référence, Dassault Aviation et a l'Etat: "quelle feuille de route l'Etat et le groupe Dassault ont-il données à notre président? Cash et dividende, ou avenir industriel: quelle est sa priorité?".
La CGC ouvre la porte au PDG Luc Vigneron qui doit être "convaincant s'il veut gagner l'adhésion des cadres et du groupe a son organisation, à son projet tant qu'il est encore temps". La balle est dans son camp.