mardi 30 mars 2010

THALES pour les nuls


Assez !

Monsieur le Président, mettez réellement et sérieusement en œuvre un projet pour que les salariés croient à nouveau en leur entreprise et continuent à être acteurs du développement de Thales pour pérenniser et accroître l'emploi et les résultats dans le Groupe !

La Direction générale doit rassembler tous les salariés autour d'un projet d'entreprise motivant et innovant.
Assez d'un management solitaire, et pas solidaire !



Une politique salariale contenue…

Monsieur Vigneron, était-ce bien nécessaire de prôner dès les premières propositions une telle fermeté, ce qui ne concourt pas au véritable dialogue social indispensable ? Tout ceci a entrainé un mécontentement qui dépasse, aujourd’hui, très largement le cadre de la seule politique salariale.
Il vous aura fallu la conjonction d'une pétition et de plusieurs manifestations massives, à des niveaux jamais atteints dans Thales, ainsi que les rappels de vos actionnaires – aux dires de la presse - pour que nous tendions vers une politique salariale légitime, se rapprochant de celle que nous revendiquions dès le début des négociations.
Etait-il vraiment nécessaire de vous épancher dans les médias pour dénoncer l'ensemble des salariés comme des enfants gâtés qui ont des salaires très élevés, des avantages au dessus du commun, … ?

Non, pas tous des nuls !

Non, Monsieur, les salariés de Thales et leur management ne sont pas - que - des nuls, qui ne sauraient pas travailler, qui ne sauraient pas vendre, qui ne sauraient pas tenir leurs objectifs, … !
Ils ne vous ont pas attendus, vous et votre nouvelle organisation, pour démontrer leurs capacités, leurs compétences, leur enthousiasme pour construire et développer loyalement leur entreprise et leur Groupe, et ce, sans compter leur temps. La croissance de Thales, ces dernières années, en est une preuve formelle.
Attaquer tous les acteurs du passé, du bas jusqu'au sommet de la hiérarchie, ne vous permettra d'annihiler plusieurs années de bons résultats, sociaux comme économiques. Les salariés, les responsables, et même les actionnaires devront-ils encore vous le rappeler ? Espérons qu'il ne soit pas déjà trop tard !

En construction ?

La politique d'entretiens annuels d'activité (EAA) s'est avérée difficile cette année car mal traduite, mal comprise, et finalement très mal ressentie par la très grande majorité des salariés.
Monsieur le Président, et vous, avez vous aussi été noté "en construction" par vos mandants ?
Aujourd'hui, vous avez très bien réussi sur un point : démoraliser les salariés, démotiver le management, fragiliser l'entreprise, et même repousser les étudiants qui ne veulent plus entendre parler de Thales pour leur avenir !

2 commentaires:

  1. Aurions nous été entendus par le gouvernement ?

    Si l'on en croit la Tribune, dans son édition du 6 avril, l'État se serait ému notamment du malaise que nous dénonçons et qui touche l'ensemble des salariés du groupe, et cela du bas de l'échelle jusqu'à - et c'est là le point le plus remarquable car le plus rare dans l'histoire de Thales - ses cadres dirigeants.

    Remède envisagé par l'État, toujours selon la Tribune : dissocier la fonction de PDG en deux, président du Conseil d'Administration d'une part, Directeur Général d'autre part. Là encore, une telle mesure répondrait à la dénonciation que nous faisons depuis des mois de l'exercice du pouvoir sans le moindre projet collectif mobilisateur.

    Cette information de la Tribune se traduira-t-elle en décisions réelles ? A quelle échéance ? Luc Vigneron acceptera-t-il cette défiance à son égard ? Acceptera-t-il de partager le pouvoir ? Qui sera nommé comme Président du CA, comme DG ?

    L'ensemble des salariés du Groupe est très attentif à ces évolutions de gouvernance tant attendues. Espérons avec lui ne pas être déçus une nouvelle fois par les choix de l'État et, très certainement, de Dassault Aviation !

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  2. Curieux : une nomination juste dans la foulée...

    S'agirait-il d'Alain Resplandy-Bernard, nommé hier comme vice-président audit interne, finance, évaluation de la conformité et des risques de Thales (depuis 2010), arrivant aux côtés de Luc Vigneron, avec un parcours professionnel (et politique) imposant ?

    Après sa sortie de IEP Paris, HEC et de l'ENA, successivement auditeur (1998) puis conseiller référendaire (2001) à la Cour des comptes, directeur adjoint de l'audit externe à l'Onu à New York, conseiller technique en charge du logement, des sports, du tourisme et de la vie associative de Jean-Pierre Raffarin puis de Dominique de Villepin, Premiers ministres (2004-06... comme secrétaire général du CNRS.

    Apparemment, un homme du Gouvernement !

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