Ne toucher à rien au système actuel, c’est conduire les retraités sur la voie de la paupérisation.
Ne toucher qu’à l’accessoire même symbolique, (taxation revenus du capital), c’est repousser vainement les échéances.
La CFE-CGC demande que tous les curseurs soient examinés sans dogmatisme : élargissement de l’assiette des cotisations, âge de départ à la retraite, emploi des seniors, conditions de travail, années d’études, égalité salariale, fiscalité des hauts revenus, cotisation sociale sur la consommation, etc …
La concertation n’est pas terminée ; les chances d’un consensus existent et la CFE-CGC préfère laisser une ultime chance aux propositions du gouvernement. C’est pour cela qu’elle ne s’associera pas aux manifestations et grèves préventives du 27 mai.
Elle saura, le moment venu, choisir le mode d’action qui mobilisera les salariés en cas de menace concrète sur l’avenir des retraites qui est l’un des pivots de notre pacte social et de notre cohésion.
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