Les salariés de Thales n'ont pas le moral. Et l'ambiance serait très mauvaise.

C'est le sous-titre de l'article de la Tribune du 17/01.

A Thales Services, les pots de départ se succèdent également. Ainsi, en 2009 il y eut 486 départs sur un effectif initial de 4234.

Les résultats économiques sont décevants et le résultat d'exploitation est tout juste positif.
La SBU BS est très déficitaire et a failli parvenir à compenser les résultats générés par ITO et TSE. Mais, nous pensons que son directeur n'a pas démérité pour autant : lors de la création de la SBU en mai 2008, il a récolté tous les canard boiteux de la boutique et la crise économique, que nous subissons, ne lui a pas permis de redresser l'activité. Certes, certains choix de managers n'ont peut-être pas été judicieux. Son successeur aura peut-être plus de latitude pour y remédier et mettre en œuvre sa politique. Il héritera d'une situation a priori assainie du point de vue programmes, mais délicate au niveau du stand-by.

Le stand-by augmente fortement en ce début d'année et certains managers seraient tenter de le résoudre par des licenciements (vieille habitude prise chez leur ancien employeur ?). Ainsi, demain les salariés de l'agence Provence sont appelés à se mobiliser alors que l'un des leurs est convoqué pour un entretien préalable de licenciement (tract ci-dessous) .