01net – Olivier Discazeaux - 19/07/2012
Direction
et représentants du personnel de Business Solutions, entité de Thales Services,
s’opposent depuis des mois au sujet de la vente de la société à GFI.
Le bras de fer entre syndicats et la direction de Thales pour
la vente de Business Solutions (BUS), entité de Thales Services, se poursuit.
Un conflit qui dure depuis dix mois. En juin dernier, la direction de Thales
avait assigné en référé devant le tribunal de grande instance de Versailles les
instances représentatives du personnel auxquelles elle reproche de faire
obstruction au projet de vente. Au terme de cette procédure, le juge a établi,
la fin de la consultation pour la vente de BUS au 26 juillet. Début juillet,
rebelote, le comité d’entreprise a reçu une nouvelle assignation en justice de
la part de la direction.
La radicalisation du conflit pourrait-elle
pousser GFI à se retirer ? On devine que c’est en tout cas un des espoirs
des cinq cents salariés de BUS. De même, les syndicats espèrent une
intervention de l’Etat, actionnaire du groupe d’électronique et de défense à hauteur
de 27%. Mais ce dernier est déjà engagé sur une multitude de dossiers.
GFI
principalement intéressé par le contrat de TMA
Selon le responsable syndical CFDT Olivier
Gilon, l’intérêt de GFI pour la structure porte notamment sur le gros contrat
(28 millions d‘euros par an) –dit Newton- de maintenance des applications du
groupe Thales (TMA). Qu’en est-il des autres domaines ? La société possède
dans son portefeuille un autre gros marché avec Airbus, dans le PLM cette fois,
mais il s’agit d’un domaine où GFI n’a aucune expertise. Quant à l’activité
banque assurance, trop petite, elle est en déclin.
Cette cession s’inscrit dans la stratégie du
groupe d’électronique et de défense de se séparer d’activités non stratégiques,
qui correspondent à environ 10% du chiffre d’affaires du groupe. Il n’est donc
pas à exclure que d’autres entités de la division Thales Services fassent
également l’objet d’une cession dans un futur proche comme l’activité
infogérance (670 salariés environ) ou encore l’informatique technique (plus
de 2000 salariés).
Félicitations à Olivier d'avoir réussi à sa faire entendre des médias.
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