mardi 31 juillet 2012

GFI conclut le rachat de la division de services informatiques de Thales

Dans les Echos en date du 31/07/2012, sous la plume de Romain Gueugneau :

Un peu plus d'un an après avoir entamé les premières négociations, GFI Informatique a signé hier après-midi l'acquisition de la branche services informatiques de Thales, baptisée « business solutions ». La transaction, dont le montant n'a pas été divulgué, devrait être finalisée d'ici à fin septembre, après l'aval des autorités de la concurrence. Initialement prévu à l'automne 2011, le projet a rencontré l'opposition des syndicats de Thales, inquiets du sort réservé aux salariés. Depuis le début des négociations, les dirigeants de GFI ont cependant garanti que le rachat n'entraînerait aucun licenciement. « Ce projet s'installe dans la pérennité, rappelle Vincent Rouaix, le PDG de GFI. Nous tenons à développer les activités de service de Thales. Pour cela,

vendredi 27 juillet 2012

Conseil d'Administration de Thales Services du 27 juillet

Le Conseil d'Administration de Thales Services s'est réuni ce matin pour valider, entre autres, la cession de l'activité de Business Solutions à la société GFI. Après une présentation par Laurent Maury du projet de cession, Hervé Roussel, représentant du Comité d'Entreprise au Conseil d'administration, a lu la déclaration suivante :

"Déclaration des administrateurs salariés et du représentant du Comité d’Entreprise au Conseil d’Administration de Thales Services du 27 juillet 2012

En novembre 2011, le Comité d’Entreprise de Thales Services a été saisi du projet de cession de

jeudi 26 juillet 2012

CE extraordinaire du 26 juillet

Avant que le CE ne débute, les salariés de BUS présents ont entamé une marche lente sur le site de Vélizy occasionnant un embouteillage sur la rue Marcel Dassault, rue desservant plusieurs entreprises (Dassault Systems, TED, Thales Services, ....).Ces mêmes salariés sont venus tôt ce matin pour décorer la salle de réunion du CE

mercredi 25 juillet 2012

BUS/GFI : la lutte continue !!!



Malgré la période estivale peu propice pour organiser un rassemblement des salarié(e)s devant le siège de THALES à Neuilly où se tenait ce matin le Conseil d'Administration, une bonne trentaine de salariés ont tenu à manifester leur hostilité au projet de cession de BUS voulu par Luc Vigneron. En fin de matinée, les administrateurs salariés nous ont lu une déclaration qu'ils ont faite au cours de cette instance :


mardi 24 juillet 2012

Fabius dit faire pression sur Thales

(Europe 1)


Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué mardi être intervenu avec "franchise" auprès du président du groupe français d'électronique professionnelle et militaire Thales, Luc Vigneron, afin que cette entreprise ne délocalise pas d'emplois à l'étranger.
"En France, il y a des Français et ces Français doivent avoir des emplois", a souligné le ministre devant des députés. Il a précisé avoir "demandé, en liaison avec (son) collègue de la Défense et (son) collègue Montebourg (Redressement productif) qu'un certain nombre d'éléments soient apportés" aux préoccupations du gouvernement sur des projets de l'entreprise.
L'Etat français dispose d'une majorité relative dans le capital de Thales et "il ne faut pas l'oublier", a insisté Laurent Fabius.

vendredi 20 juillet 2012

Comment le PDG de Thales se prépare à faire un nouveau ménage

Challenge.fr - Vincent Lamigeon - 20/07/2012

DECRYPTAGE Luc Vigneron met ce week end la dernière main à une réorganisation qui implique le départ de plusieurs hauts dirigeants de Thales.

Si ce n’est pas encore un psychodrame, ça commence à y ressembler. Trois ans après l’arrivée de Luc Vigneron à la tête de Thales dans les cartons du nouvel actionnaire Dassault Aviation, qui avait vu les trois quarts du comité exécutif remerciés, l’orage gronde à nouveau dans les hautes sphères du groupe d’électronique. Thales devrait officialiser, probablement le 25 juillet, un nouveau grand ménage dans le management du groupe.

Le conflit se radicalise chez Business Solutions de Thales


01net – Olivier Discazeaux - 19/07/2012
Direction et représentants du personnel de Business Solutions, entité de Thales Services, s’opposent depuis des mois au sujet de la vente de la société à GFI.
Le bras de fer entre syndicats et la direction de Thales pour la vente de Business Solutions (BUS), entité de Thales Services, se poursuit. Un conflit qui dure depuis dix mois. En juin dernier, la direction de Thales avait assigné en référé devant le tribunal de grande instance de Versailles les instances représentatives du personnel auxquelles elle reproche de faire obstruction au projet de vente. Au terme de cette procédure, le juge a établi, la fin de la consultation pour la vente de BUS au 26 juillet. Début juillet, rebelote, le comité d’entreprise a reçu une nouvelle assignation en justice de la part de la direction.

mercredi 18 juillet 2012

Enfin une Direction à l'écoute des salariés ...

Rumeur ?

Une rumeur circule aujourd’hui dans le Groupe concernant des postes téléphoniques sous écoute ! Pour identifier le ou les sources des fuites vers les médias ? Pour mettre tout le monde un peu plus sous surveillance ? 

Difficile de savoir ce qu’il en est réellement !

Que dit la Loi ?

Art. 226-16 (Code pénal)
Le fait, y compris par négligence, de procéder ou de faire procéder à des traitements de données à caractère personnel sans qu’aient été respectées les formalités préalables à leur mise en oeuvre prévues par la loi est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. Est puni des mêmes peines le fait, y compris par négligence, de procéder ou de faire procéder à un traitement qui a fait l’objet de l’une des mesures prévues au 2° du I de l’article 45 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.

Le cadre légal

L'écoute au sens strict est soit judiciaire (ordonnée par un magistrat dans un cadre légal strict), soit administrative (ordonnée sous la responsabilité du Premier ministre à la demande de certains ministères dans des affaires de terrorisme, sécurité économique ou autres) ; dans le second cas l'opportunité des écoutes est contrôlée par une commission indépendante, la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité). Les institutions représentatives du personnel doivent être consultées préalablement.

Paranoïa ?

Peut-être ! Mais, dans le climat actuel de mise sous pression des salariés, tout est possible, et la plus grande prudence est de mise !


La CFE-CGC en appelle à l’Etat pour ramener au sein de Thales, toute la sérénité et la confiance indispensables.

dimanche 15 juillet 2012

Thales : il y a urgence !

[le communiqué de presse du 16 juillet 2012 associé]



L'Inter-centres CFE-CGC de Thales (deuxième organisation syndicale du groupe, 35.000 salariés en France, 65.000  dans  le  monde),  constate  aujourd'hui  qu'un  nouveau  palier  vient  d'être  franchi  par  le  projet  du président de Thales, de mettre en place une nouvelle réorganisation au sommet du Groupe. En effet, cette restructuration  devrait  rattacher  tous  les  DG  des  sociétés,  ainsi  que  le  DRH  groupe,  à  son  numéro  2,  et devrait être annoncée au Comex le 24 juillet. Le DRH du Groupe, Loïc Mahé, choisi il y a deux ans, vient d’être remercié alors qu’il tentait de maintenir le dialogue social. 
Ce projet dévoilé, dénoncé une nouvelle fois par l'Inter-centres CFE-CGC, vient de replonger l'ensemble de Thales, des ouvriers, administratifs, techniciens, ingénieurs et cadres jusqu'aux directeurs généraux, dans un climat de stress, de terreur, et de refus désormais affiché à cette gouvernance dictatoriale et solitaire.  

mardi 10 juillet 2012

CCE GFI : rien ne va plus !!!

Le CCE de GFI s'est réuni cet après-midi pour être consulté sur le projet d'acquisition de BUS.

Après avoir écouté leur Direction, les élus ont acté qu'ils n'étaient pas en mesure d’émettre un avis sur ce projet d'acquisition.  

Si la Direction de GFI passait outre leur délibération et si elle considérait que le CCE avait été valablement consulté, les élus mandateraient le secrétaire pour ester en justice afin qu'il soit fait interdiction aux sociétés de l'UES de mettre en œuvre leur projet, tant que les informations sollicitées n'auront pas été fournies et que l'avis du comité n'aura été régulièrement recueilli. 

Le PDG a traité les élus d'irresponsables, et la DRH a osé insinuer qu'ils avaient été "pollués" par les syndicats de Thales. Les élus ont demandé des excuses !!!

samedi 7 juillet 2012

Le Roi est seul ! Echec et mat en 3 coups ?


Dernièrement à Moirans…
Lors de la visite le 5 juillet de Guy Baruchel, PdG de TED,  l’ensemble du management de Trixell et de Thales Electron Devices s’est levé, a quitté la salle et rejoint l’ensemble du personnel, laissant leur direction seule et désavouée. 
Un tel rejet, du jamais vu dans le Groupe ! 

« Une révolte ? » «  Non Sire, une révolution ! » 
 (le duc de Liancourt en réponse à Louis XVI après la prise de la Bastille) 


Un management brownien ! 
Se basant sur les seuls résultats à court terme demandés par ses actionnaires, la Direction de Thales ne conduit le Groupe qu’à coups de réorganisations l’une après l’autre, sans visibilité stratégique, à coups de projets de cessions mal conduits, et à coups de ‘’plans secrets de délocalisations‘’ ! 

vendredi 6 juillet 2012

Un tsunami s'annonce à la tête de Thales

Lu dans la Tribune du 5 juillet :

Le président du groupe, Luc Vigneron, pourrait annoncer dans les prochaines semaines une réorganisation de son comité exécutif avec plusieurs départs. Et réfléchirait à une nouvelle organisation un leader français de l'électronique militaire 
La date du 24 juillet trotte dans toutes les têtes des cadres dirigeants de Thales. C'est ce jour-là que se réunira un comité exécutif, qui longtemps a été sans ordre du jour et au cours duquel le PDG du groupe d'électronique, Luc Vigneron, pourrait annoncer un "tsunami" en termes de réorganisation, selon les termes qu'il aurait employé en interne. Car jusqu'ici ce n'était qu'une "brise de printemps", aurait-il précisé. Bigre... L'annoncera-t-il ou pas ce jour-là ? Pas sûr, car à l'ordre du jour, il y a désormais l'examen des comptes semestriels publiés le lendemain et une évolution de la communication du groupe. Il pourrait donc reporter l'annonce de son plan de réorganisation à plus tard. 

Une dizaine de salariés de Thales s'enchaîne au portail

Lu ce matin dans la Dépêche :
Hier matin, à l'heure où leurs collègues pénétraient en voiture sur le site de Thales, avenue Eisenhower, une dizaine de salariés du groupe se sont enchaînés symboliquement aux grilles d'entrée. «Non aux licenciements low cost», un leitmotiv lancé par les syndicats CGT, CFE-CGC et CFDT qui appelaient à la mobilisation en marge d'une réunion du Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) où la direction de Thales doit présenter son plan pour pallier au «grave danger pour les salariés qui se sentent psychologiquement en souffrance». A l'origine du malaise, le projet de vente par la direction d'une partie des activités de services informatiques de la division « Business Solutions » (130 salariés sur le site de Toulouse) à l'entreprise sous traitante GFI. «Les salariés craignent d'être vendus à une société qui se chargera ensuite de les licencier à moindre coût. Le nombre de visites alarmantes chez le médecin du travail a fortement augmenté», raconte Philippe Chrétien de la CFDT.

mercredi 4 juillet 2012

BUS : Les nouvelles méthodes de la direction

Toulouse, le 3 juillet 2012

A 13h00, l'intersyndicale a réuni les salariés de BUS en Assemblée Générale pour les informer de la situation concernant le processus de vente de BUS.

Le fait nouveau, c'est qu'un huissier s'est invité à cette réunion avec, bien entendu, la bénédiction de la direction. Il est resté sagement assis en retrait à écouter les syndicalistes avec, à la main, un appareil enregistreur. (voir photo ci-dessous)

Voilà les nouvelles méthodes de la direction que dénonce la CFE-CGC, qui au lieu d'apaiser le climat, ne fait qu’aggraver la situation et la détresse des salariés concernés par cette opération.

mardi 3 juillet 2012

La CFE-CGC de THALES et TRIXELL redoute la vente du site d’activité d’imagerie radiologique de Moirans (Isère) : 800 emplois et 2.000 emplois industriels et de service risquent d’être touchés

La CFE-CGC s’inquiète de la vente de l’activité d’imagerie radiologique de THALES et TRIXELL du site de Moirans (Isère) annoncée par la direction de THALES ELECTRON DEVICES, en comité central d’entreprise le 27 juin dernier.

Alors qu’une rencontre avec le président de THALES ELECTRON DEVICES est prévue, sur place le 5 juillet prochain, la CFE-CGC alerte d’ores et déjà sur les dégâts qu’induirait une telle décision. 

En effet, cette activité, pôle d’excellence de détection d’imagerie est unique en Europe. 

Elle collabore avec les organismes de recherche tels le LETI ou Minalogic, les universités, d’autres industriels comme STMicroelectronics et un tissu important de sous-traitants. 800 salariés sont susceptibles d’être touchés par cette annonce et près de 2.000 emplois industriels et dans les services. 

Ce désengagement de THALES risque de faire exploser TRIXELL (détenu à 51% par THALES, 49% par PHILIPS et SIEMENS) et mettre en péril toute l’activité d’un site très rentable dont le chiffre d’affaire avoisine les 300 millions d’euros.

L’inquiétude des salariés est grande. Au sein de l’intersyndicale, la CFE-CGC, majoritaire sur le site, refuse la vente au nom de la pérennité du site et de la préservation de l’emploi des salariés.

Elle compte bien exposer sa position et ses arguments à monsieur BARUCHEL ce jeudi. La rencontre sera déterminante pour la suite.