Hier, j’ai été interpellé par une de mes collègues : « à quoi servent les syndicats ? » alors que je venais de lui expliquer qu’au cours du prochain CE nous serons consultés à propos de la cession de l’activité santé et qu’un vote contre ne pourra bloquer ce projet de la Direction.
Les syndicats assurent la défense des intérêts des salariés, au niveau national et à l’échelle de l’entreprise. Ils assurent un rôle de communication important au sein de l’entreprise en transmettant aux salariés les informations qu’ils auront obtenues lors des comités d’entreprise, de même en transmettant à la Direction les inquiétudes et revendications des salariés. En cas de conflit avec l’employeur, les syndicats peuvent engager des actions de protestation (grèves, manifestations, pétitions...).
Les syndicats sont aussi des acteurs du dialogue social entre l’État, les employeurs et les salariés. En effet, les syndicats reconnus comme représentatifs dans leur secteur d’activité peuvent signer avec l’État ou le patronat des conventions collectives qui règlent les conditions de travail pour l’ensemble des salariés. Au sein de l’entreprise, ils négocient et signent les accords qui régissent la vie au quotidien des salariés.
Les syndicats assument aussi un rôle de gestionnaire d’organismes fondamentaux pour la vie des salariés (paritarisme). À parité avec les organisations patronales, ils gèrent les caisses nationales d’assurance maladie, d’allocations familiales et d’indemnisation des chômeurs (ASSEDIC), de retraites.
Toutefois, la question de la réelle représentativité, donc du pouvoir de ces organisations se pose aujourd’hui : très faible taux de syndicalisation (7 %, essentiellement dans la fonction publique), faible participation aux dernières prud’homales (25 % de votants), faible taux aux élections professionnelles de l’entreprise (moins de 50 %) et faible mobilisation des salariés lorsqu’ils sont sollicités pour se mobiliser (la dernière fois, près de 80 personnes mobilisées à Vélizy à propos des salaires).
Le pouvoir des syndicats est directement proportionnel à la mobilisation des salariés.
Un syndicat n’est pas une bouée de sauvetage : en cas de pépins les salariés se retournent vers ceux qu'ils ignoraient superbement, en appelant au secours: "toi, le syndicaliste, sauve-moi !".
Il faut décidément changer le regard de ceux qui nous toisent. La CFE-CGC, depuis plus de soixante ans, se bat dans l'entreprise et dans la cité pour changer les mentalités. Il n'y a pas, d'un côté, les patrons employeurs et de l'autre, les salariés victimes. Il y a une société en marche pour laquelle chacun a un rôle qui concourt à l'intérêt général. Pour un syndicat responsable, l'intérêt général se décline concrètement dans sa participation à la mise en œuvre de règles normatives qui font l'objet de négociations dans et hors de l'entreprise. Parce que tout se négocie; l'a-t-on oublié aujourd'hui !
Les syndicats assurent la défense des intérêts des salariés, au niveau national et à l’échelle de l’entreprise. Ils assurent un rôle de communication important au sein de l’entreprise en transmettant aux salariés les informations qu’ils auront obtenues lors des comités d’entreprise, de même en transmettant à la Direction les inquiétudes et revendications des salariés. En cas de conflit avec l’employeur, les syndicats peuvent engager des actions de protestation (grèves, manifestations, pétitions...).
Les syndicats sont aussi des acteurs du dialogue social entre l’État, les employeurs et les salariés. En effet, les syndicats reconnus comme représentatifs dans leur secteur d’activité peuvent signer avec l’État ou le patronat des conventions collectives qui règlent les conditions de travail pour l’ensemble des salariés. Au sein de l’entreprise, ils négocient et signent les accords qui régissent la vie au quotidien des salariés.
Les syndicats assument aussi un rôle de gestionnaire d’organismes fondamentaux pour la vie des salariés (paritarisme). À parité avec les organisations patronales, ils gèrent les caisses nationales d’assurance maladie, d’allocations familiales et d’indemnisation des chômeurs (ASSEDIC), de retraites.
Toutefois, la question de la réelle représentativité, donc du pouvoir de ces organisations se pose aujourd’hui : très faible taux de syndicalisation (7 %, essentiellement dans la fonction publique), faible participation aux dernières prud’homales (25 % de votants), faible taux aux élections professionnelles de l’entreprise (moins de 50 %) et faible mobilisation des salariés lorsqu’ils sont sollicités pour se mobiliser (la dernière fois, près de 80 personnes mobilisées à Vélizy à propos des salaires).
Le pouvoir des syndicats est directement proportionnel à la mobilisation des salariés.
Un syndicat n’est pas une bouée de sauvetage : en cas de pépins les salariés se retournent vers ceux qu'ils ignoraient superbement, en appelant au secours: "toi, le syndicaliste, sauve-moi !".
Il faut décidément changer le regard de ceux qui nous toisent. La CFE-CGC, depuis plus de soixante ans, se bat dans l'entreprise et dans la cité pour changer les mentalités. Il n'y a pas, d'un côté, les patrons employeurs et de l'autre, les salariés victimes. Il y a une société en marche pour laquelle chacun a un rôle qui concourt à l'intérêt général. Pour un syndicat responsable, l'intérêt général se décline concrètement dans sa participation à la mise en œuvre de règles normatives qui font l'objet de négociations dans et hors de l'entreprise. Parce que tout se négocie; l'a-t-on oublié aujourd'hui !
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