Depuis plusieurs mois, la Direction ne s'en cache plus, il va se passer quelque chose pour l'infogérance de proximité. Aujourd'hui, il semble que le projet de création d'une Joint Venture avec un partenaire extérieur aurait ses faveurs.
Dans ce montage, les salariés garderont leur contrat de travail Thales Services, ce qui devrait faire passer plus facilement la pilule et éviter ainsi un conflit social. Il est vrai que le Groupe a été pas mal échaudé par le barouf qui a été fait lors de la cession de l'infogérance d'Aix.
Selon plusieurs sources, un éminent représentant d'une organisation syndicale fortement représentée chez Thales Services aurait dit à plusieurs salariés qui font de la proximité : "il y a une liste de 450 personnes, tu en fais partie".
Les faits, s'ils sont avérés sont graves, la CFE-CGC a donc interpellé cette semaine la Direction à ce sujet. Cette dernière dément l'existence d'une telle liste.
Ceci est très troublant : s'agit t-il d'un arrangement entre bons amis et cela va au-delà du délit d'entrave, ou bien d'une exploitation de la peur du lendemain à des fins électorales ?
Il est grand temps que la direction clarifie le devenir de l'infogérance de proximité. Il serait dommageable d'apprendre à notre retour de congés d'été que nous ne faisons plus partie de Thales. Quant au représentant de l'organisation syndicale, s'il a des informations, pourquoi ne fait-il pas un tract pour avertir et interpeler la direction ?
RépondreSupprimerS'il a des informations, c'est qu'il les a eu, de l'employeur forcément...
RépondreSupprimerLes instances représentatives du personnel (CE, CCE) n'ayant pas été informées de ce projet par l'employeur, il y a délit d'entrave et complicité.
Ceci étant, il s'agit là de faits qui nous ont été rapportés sans preuves, il convient de rester circonspect.