mercredi 30 juin 2010

Et nous, cepourkand ?

Renault assouplit les conditions exigées des salariés volontaires pour passer au télétravail, en leur permettant de recourir à cette organisation une seule journée par semaine et en l’autorisant dans une résidence secondaire.
Le télétravail occasionnel à la demande du salarié est organisé. Il « a vocation à répondre à des situations inhabituelles ou d’urgence. L’avenant cite notamment une grève des transports publics, une pandémie. Le salarié doit recueillir l’accord de la hiérarchie et ne peut concerner que des salariés « disposant déjà d’outils de travail à distance, mis à disposition par l’entreprise ».

Plusieurs de nos collègues recourent déjà au télétravail avec l'aval (complaisant, jusqu'où ?) ou non de leur hiérarchie, mais sans l'aval de la DRH, ce qui pourrait les mettre en posture juridique délicate.

La CFE-CGC réitère sa demande d'ouverture de négociations sur le sujet.

SSE Paris, une organisation dont la mise en place tient du bricolage

Il y a encore plusieurs postes hiérarchiques non pourvus dans SSE Paris. Interrogée à ce sujet, la Direction répond que des recrutements extérieurs sont en cours et qu'en octobre, cela sera finalisé. Soit près de six mois après la présentation de l'organisation au CE ! Sans commentaires .....

La CFE-CGC regrette que l'ascenseur social soit en panne et qu'au lieu de mettre les salariés de Thales Services en situation afin qu'ils puissent un jour prendre un poste à responsabilités, il soit fait systématiquement appel à des recrutements externes.

D'après certaines sources, Pascale L . refuserait son positionnement tel que présenté la semaine dernière aux salariés de SSE Paris ...

vendredi 25 juin 2010

Heures supplémentaires, du nouveau

La cour de cassation sociale (2 juin 2010) a estimé qu'en laissant le salarié exécuter des heures supplémentaires en toute connaissance de cause, sans jamais s'y opposer, l'employeur devait être considéré comme ayant donné son accord à l'accomplissement desdites heures, lesquelles devaient donc être payées.

Moralité, déclarez des heures supp dans JTIME, même si elles ne sont pas demandées par la hiérarchie.

La CFE-CGC ne s'est pas associée au mouvement du 24 juin

La CFE-CGC ne s'est pas associée au mouvement du 24 car certaines de ses revendications sont à 180 degrés des autres organisations syndicales.

Notamment, nous demandons la prise en compte des années d’études supérieures dans le décompte des trimestres.

jeudi 24 juin 2010

Je les grignote, suite ....

Du sondage que publie le Conseil d'orientation pour l'emploi à l'occasion d'un colloque sur « L'emploi par-delà la crise » organisé en partenariat avec « Les Echos », France Culture et iTélé, il en ressort que « l'impact de la crise sur les salariés a été à la fois très large et très profond ».

L'article des Echos du 21/06 souligne que plus de trois salariés en poste ou au chômage sur quatre estiment avoir été impactés par la crise. 65 % des personnes interrogées citent une dégradation de leurs conditions de travail. Près d'une sur deux évoque celle de l'« ambiance » et autant la démotivation des collègues. La tension accrue des managers ne vient qu'après, évoquée par 39 % des salariés.
Par ailleurs, 64 % des personnes interrogées du secteur privé évoquent une perte de rémunération.

Signature d'un accord d'intéressement

Pour mémoire, un accord d'intéressement a pour objectif d'associer ses salariés à la performance de l'entreprise. Pour que cela marche, il faut que l'objectif collectif soit simple, partagé par tous et que les salariés soit collectivement associés à sa réalisation.

Mais, la CFDT ne l'entendait pas ainsi. Ainsi, pour acheter sa signature, la Direction a été contrainte de proposer un accord qui crache de l'intéressement dès que l'entreprise dégage du profit. C'est donc une participation bis que l'on aura.

Mais, ne vous réjouissez pas trop vite : pour 2010, c'est plié et pour 2011-2012, si on dégagera du profit, entre 0 et 4 % de Résultat Opérationnel Courant généré, on en touchera 4%. Bref des miettes.

L'année dernière, nous avions signé seuls le projet, il n'était pas applicable. Cette année nous sommes deux, mais avec un accord moins intéressant.
Alors, pourquoi la CFE-CGC a t-elle signé ? Tout simplement parce que nous sommes à initiative de la demande et seule demanderesse d'un accord d'intéressement.

lundi 21 juin 2010

Réforme des retraites, pour la CFE-CGC, le compte n'y est pas !

Un dossier complet sur le projet se trouve ICI.

Le projet proposé par le gouvernement n’atteindra pas l’objectif d’équilibre visé, en particulier en termes de recettes. La CFE-CGC l’a redit au ministre du Travail : il est temps de diversifier les sources de financement du système, de ne plus se contenter de cibler encore et toujours les seuls revenus des salariés pour faire contribuer ceux du capital, les gains des stock-options ou des retraites chapeau, aller vers une TVA sociale affectée et mettre fin aux déductions injustifiées de charges patronales qui manquent cruellement à la retraite. C’est une question non seulement de bonne gestion, mais aussi de justice !

La CFE-CGC a insisté auprès d’Éric Woerth sur trois de ses revendications :
  • la nécessité d’installer un « bouclier retraite », seuil minimal de pension en dessous duquel on ne peut descendre ;
  • la prise en compte des périodes d’études dans les annuités nécessaires à la retraite, afin de ne pas pénaliser ceux qui, par leur formation souvent longue, contribuent aussi à la croissance du pays et au financement de la solidarité ;
  • poursuivre les efforts pour un traitement égal entre les hommes et les femmes, notamment en termes salariaux, et permettre aux femmes ne bénéficiant que de petites retraites de pouvoir cumuler leur pension de réversion avec un emploi.

La solidarité, sous toutes ses formes, doit guider gouvernement et Parlement dans la réflexion qui s’étalera jusqu’en octobre. La CFE-CGC continuera jusque là sa démarche de conviction par le dialogue.

Faites-vous entendre, signez la pétition ICI !

mercredi 16 juin 2010

Le savent-ils ?

Selon les Echos du 16/06, il y aurait un rapport étroit entre la manière dont sont traités les salariés et l'accueil qu'ils réservent aux clients.

Or nous constatons que les salariés de Thales Services, notamment sur Euclide, sont de plus en plus entassés. D'où la question, le savent-ils ?

jeudi 3 juin 2010

Je les grignote

disait le maréchal Joffre à propos des boches (et on sait qui en a payé le prix).

Nous, étant donné la maigre politique salariale de la boutique, c'est l'inflation qui nous grignote : en mars 2010, elle est 1,5 % en glissement annuel.

mardi 1 juin 2010

Intéressement, fin des négociations

Alors que selon un rapport du Centre d'analyse stratégique sur l'amélioration de la gouvernance d'entreprise et la participation des salariés remis le 1er juin à Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, une plus grande association des salariés au fonctionnement et aux résultats de l'entreprise aurait des effets positifs sur les performances économiques ,...
notre Direction a fait ses dernières propositions. L'idée est que, dès que la société dégagera du résultat opérationnel courant (ROC), il y aura de l'intéressement. C'est mieux que les précédentes propositions.

Mais, l'entreprise se montre peu généreuse : entre 0 et 5% de ROC dégagé, les salariés se gaveront en se partageant 5 % du ROC. A nous les pièces jaunes, à eux les 95% restants !

Faut-il accepter cette aumône et signer l'accord ? C'est la question.


ROC = Ventes - coût d’achat des marchandises vendues + Production de l'exercice (vendue, stockée, immobilisée) - « Consommations intermédiaires » (biens & services consommés) + Subventions d’exploitation - Charges de personnel – Impôts indirects