Face
à la volonté affirmée des employeurs de libéraliser à outrance le marché du
travail, il a fallu de la persévérance pour emporter ce challenge. La CFE-CGC,
première organisation syndicale de l’encadrement, a joué son rôle de
contrepoids entre trop de réformisme et trop de dogmatisme.
L’accord
finalisé est une étape importante, fondatrice, offensive et mesurée pour
assurer aux salariés de véritables droits face aux effets ravageurs de la
baisse de compétitivité ou la disparition des entreprises.
La
CFE-CGC se félicite d’avoir notamment soutenu toutes les contreparties, toutes
les garanties compensatoires des accords de maintien de l’emploi ou de plans de
mobilités pour faire face aux difficultés économiques des entreprises.
La
CFE-CGC a par ailleurs conquis un véritable droit à la mobilité temporaire
assortie d’un droit de retour dans l’entreprise, favorable notamment à
l’encadrement. Dans le même temps, la CFE-CGC a réussi à faire reculer le
patronat sur ses propositions tendant à réduire les contentieux judiciaires à
leur plus simple expression. Enfin, la CFE-CGC a soutenu et gagné la présence
d’administrateurs salariés avec voix délibérative au sein des organes de
gouvernance, ce qui conditionnait la présence de la CFE-CGC au cœur de la
négociation.
Le
dialogue social enfin incontournable, dans toutes les étapes tant
conjoncturelles que structurelles, marque le temps d’un changement profond de
la culture d’entreprise. La CFE-CGC s’en réjouit et sera cependant très attentive
à sa déclinaison dans les accords nationaux et de branches prévus par cet
accord. C’est sur ces fondements que son comité directeur s’est prononcé en
faveur de la signature pour relancer l’emploi !
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