Nouvelle année, nouveau patron,
nouvel état d'esprit pour Thales. La
nomination de Jean-Bernard Lévy à la tête du groupe électronique semble avoir
redonné le moral en interne, selon des sources concordantes. D'autant que la présence de Patrice Caine à ses côtés et dont
la fonction reste à définir, rassure les équipes de Thales. Très bon
connaisseur de la maison et très respecté partout où il est passé en interne,
il est le garant de l'esprit du groupe d'électronique, selon plusieurs sources
contactées. Jean-Bernard Lévy a eu plutôt le nez creux en faisant appel à lui.
Dès lors, son arrivée à la tête de Thales n'a suscité ni tollé, ni rejet mais
plutôt un accueil favorable après le long bras de fer entre l'Etat et Dassault
Aviation pour trouver un successeur à Luc Vigneron. Ainsi, les
Thalésiens, qui ont approché Jean-Bernard Lévy depuis sa prise de fonction le
20 décembre, ont été plutôt séduits par le personnage.
Dans cet esprit, la
nouvelle équipe dirigeante du groupe veut aller vite pour apaiser
définitivement les tensions au sein de Thales. Elle devrait annoncer un train
de mesures d'ici à la fin du mois de février, notamment la nomination très
rapide d'un nouveau directeur des ressources humaines. Jean-Bernard Lévy semble
également vouloir marquer sa différence avec la politique suivie par Luc
Vigneron en remettant au centre du jeu les divisions et non plus les pays. Puis
en septembre - même si juin peut être possible -, le PDG devrait présenter un
plan stratégique pour relancer l'électronicien. Voici les cinq défis de
Jean-Bernard Lévy.
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