Suite à la réunion du mercredi 4 avril dans laquelle la direction a annoncé des mesures d'accompagnement, le mouvement initié depuis plus de 7 mois prend un nouveau tournant avec un durcissement du conflit opposant salariés et direction.
A Toulouse, sur le site de Thales Services à Basso Cambo, l'accès aux bureaux a été bloqué depuis vendredi 6 avril. Ce matin, 30 salariés ont été convoqués au tribunal suite au référé (pour faire évacuer les lieux) déposé par la direction . De ce fait, le site vient d'être débloqué.
A Euclide, les accès du site ont été bloqués hier, jusqu'à 12h00 par des salariés.
La présence du serrurier et de l'huissier n'a pas diminué leur motivation.
Les salariés de BUS ont voté la grève reconductible sur les sites de Toulouse et Vélizy.
Nuits torrides sur les sites de Toulouse et Vélizy !!!!
Les salariés de BUS étant tellement attachés à leur société et voulant démontrer leur détermination à rester dans le Groupe Thales, ont occupé les lieux jour et nuit à Magellan et Basso Cambo.
Pouquoi s'opposer à ce projet ? c'est une chance pour BUS d'intégrer GFI qui est une SSII perenne.
RépondreSupprimerEmilie.
Nous comprenons les inquiétudes des salariés de BUS face à ce projet de transfert, surtout lorsque l'on voit comment sont traités les salariés de TIS Espagne : vendus en urgence par leur Direction à un groupe allemand, sans information préalable des instances comme le prévoit l'accord Groupe du Comité européen, avec la promesse qu'il n'y aurait aucun licenciement pendant un an ... en 2 mois, déjà 20 licenciements ! Et, profitant de la récente loi espagnole, des licenciements à bas coûts (20 jours par année d'ancienneté, au lieu de 45, et un plafond très réduit...).
RépondreSupprimerSelon la DRH du Groupe, toute ressemblance serait fortuite...
Jusqu’alors, certains salariés, notamment ceux de SSE et d’ITO, pouvaient se sentir non concernés, rassurés par le discours des RH dans des mails adressés aux employés de TS. Qu’ils prennent conscience de leur erreur : un membre de la direction (toulousaine ou parisienne ?) s’est lâché et a déclaré : « De toute façon, il n'y a pas le choix : la branche informatique, qui n'est pas notre cœur de métier, est vouée chez nous à péricliter. La seule solution, c'est donc d'adosser nos collaborateurs à un grand groupe pour pérenniser et garantir leur emploi. » C’est bien l'INTEGRALITE de TS qui est vouée, à plus ou moins long terme, à être démantelée. Les plus avisés s’en doutaient, mais maintenant c’est officiel.
RépondreSupprimerPour retrouver le lien vers l’article original (je ne sais pas si je suis autorisé à le mettre ici), il suffit de copier-coller la 1ère phrase de la citation dans un moteur de recherche.
Pour ceux qui chercheraient l'article original évoqué par TicTacTicTac, il s'agit d'un article publié par 20 minutes (http://www.20minutes.fr/article/915173/apres-blocage-greve) que vous pouvez retrouver également sur le site d'information de l'inter-centres CFE-CGC du groupe Thales. (http://www.scoop.it/t/l-information-de-l-inter-centres-cfe-cgc-thales). Un article voisin a également été publié par l'Humanité...
SupprimerBonnes lectures à tous.
Bonjour, Je comprends absolument la détresse des salariés de BUS et d'autres par ailleurs face à la décision de revente de certaines activités. Il se fait que je connais bien le groupe et les activités informatiques ont toujours été à géométrie variable! En fonction des périmètres du groupe, le coup d'accordéon a été le mode d'usage pour se débarrasser d 'une population trimbalée de services en services vers des unités peu rentables. Il faut se rappeler de Thales IS bradée à GFI alors que le business de l'infogérance était en plein rush.... Atos avait fait également une offre quasiment deux fois supérieure!!
RépondreSupprimerBUS est condamnée d'office car c'est un bric à brac monté de toutes pièces et sans avenir industriel. Qui se soucie du PLM chez Thales ou des solutions de défense en services sur le marché???
Personne.