jeudi 10 septembre 2009

Par gros temps, il faut réduire la voilure

On le craignait, on le supputait, mais sans Instances Représentatives on est plus informé de rien, nada.

Ce sont donc 23 salariés de la région parisienne qui ont quitté l'entreprise en juillet et, nous dit-on, la purge n'est pas finie.

Vous approchez des soixante ans, il serait tant de penser à prendre la porte... heu, votre retraite. Même que l'on pourrait vous licencier avec un petit pécule, de quoi aider à tenir jusqu'à ce que vous ayez vos annuités. C'est ainsi que les plus de 58 ans sont, par endroits, approchés.

Nos collègues en stand-by subissent une pression de plus en plus forte. Nous connaissons un département, à Vélizy, où est organisée chaque semaine la réunion des stand-by anonymes au cours de laquelle chacun doit expliquer ce qu'il a fait pour se sortir de cette honteuse situation.

Ailleurs, alors que le plan de charge se décatit, on invite le collaborateur à faire preuve de mobilité.

Parfois, c'est plus filou-filou. Alors que vous êtres en stand-by et que l'on invite à prendre des congés le plus vite possible, surtout ne partez pas tant qu'ils n'ont pas été validés....

N'hésitez pas à nous contacter : cfecgcthalesis@aol.com

9 commentaires:

  1. Vite, il faut faire partir le max de seniors. En effet, le 1er janvier 2010, THALES devra avoir un accord ou un plan d’action en faveur de l’emploi des seniors. Sinon, il y a une pénalité égale à 1 % des rémunérations ou gains versés aux salariés, et ce pour chaque mois entier au cours duquel
    cet objectif ne sera pas rempli.

    Cet accord ou plan devra comporter un objectif chiffré global de maintien dans l’emploi des salariés de 55 ans et plus ou de recrutement des salariés âgés de 50 ans et plus. Des dispositions favorables à cet objectif doivent lui être associées.
    Rappelons qu’elles doivent relever d’au moins trois des six domaines d’action suivants :
    – recrutement des salariés âgés ;
    – anticipation de l’évolution des carrières professionnelles ;
    – amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité ;
    – développement des compétences et des qualifications et accès à la formation ;
    – aménagement des fins de carrière et de la transition entre activité et retraite ;
    – transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat

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  2. Dans certaines agences, on demande aux personnes en stand by de faire des activités de manutention ... il n'y a pas de petites économies ... mais aux dernières nouvelles je n'ai pas entendu que la frégate à la voile serait annulée.
    Dans le même genre, on ne donne aucune tache précise, ni même une orientation pour "occuper" le temps(suivre une formation sur ThalesUniversite, et après on reçoit bien gentiment des mails de "sanction" qui se traduiront par des notes 4 au mois de janvier prochain... encore des économies...
    Où vont nos manager? Droit dans le mur si l'on se met a copié les procédés aussi peu louable de nos concurrents.
    La rentrée promet d'être tendue pour nos futurs élus.

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  3. J'imagine que si on vous demande de suivre une formation, ne serait-ce pour ne plus imputer en stand-by, on vous demande d'utiliser votre DIF.

    A trop copier nos concurrents dans ce qu'ils font de moins bien amoindrit notre attractivité et l'on pleurera lorsque l'on devra à nouveau embaucher.

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  4. J'ai essayé de convaincre votre direction générale de proposer des missions non lucratives aux personnes en stand-by, auprès d'associations d'intérêt général des secteurs solidarité, santé, handicap ou éducation. La règle d'or "priorité au retour en mission lucrative" étant acceptée par ces associations, ces interventions peuvent se faire sans engagement de durée d'intervention et donc sans manque à gagner. (plus d'infos sur http://www.wecena.com/apropos)

    Le mécénat peut rapporter plus que l'inter-contrat : en terme d'image pour l'entreprise, de satisfaction pour le volontaire et de valorisation du CV pour le management commercial. Malheureusement, je n'ai pas réussi à convaincre... C'est triste, non ?

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  5. Nous ne sommes pas au courant de cette démarche.

    Cependant, mettre un salarié sur une mission, cela a toujours un coût.

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  6. Vous avez écrit "Nos collègues en stand-by subissent une pression de plus en plus forte. Nous connaissons un département, à Vélizy, où est organisée chaque semaine la réunion des stand-by anonymes au cours de laquelle chacun doit expliquer ce qu'il a fait pour se sortir de cette honteuse situation." Je ne comprends pas ce qui vous gêne ...

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  7. Ne nous mèprenons pas, à certains endroits il s'agit de mettre la pression sur le salarié. A d'autres, c'est un travail de coaching qui est fait et un travail d'information du salarié qui sait ainsi que l'on s'occupe de lui. Il est alors associé au déroulé des démarches entreprises.

    Nous ne pouvons qu'approuver cette dernière démarche et réprouver la première.

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  8. Pardon, mais parler d'une honteuse situation pour une personne qui se retrouve en stand-by, je crois que c'est un terme totalement inapproprié, et un grand manque de respect pour nos collègues. Pour ma part, je n'ai pas choisi d'être en interco. Nos clients appliquent parfois des décisions qui sont brutales auxquels nous ne pouvons pas faire face ou les anticipés ... et on devrait avoir honte?! Non, merci.
    Quand il faut rammasser les lauriers, on a tendance à oublier que ce sont les personnes qui sont en bas qui y ont grandement participé par leur travail et leur volonté. Il ne faut pas négliger le travail des managers, loin de moi cette idée, je vois mon manager se démener comme un dingue pour décrocher de nouveaux contrats; mais en aucun cas on ne peut parler d'une situation honteuse!
    Pour avoir connu une pèriode de stand by, j'étais mal à l'aise de voir mes collègues bossés. Nous étions quelques personnes dans ce cas, mais on n'y pouvait rien. On se démène pour passer les entretiens, on les réussi, le client dit ok pour dans 15 jrs, et puis une nouvelle coupe budgétaire arrive sans crier gare et alors adieu mission, retour à la case départ!
    Je ne veux pas être fataliste, mais à l'inverse il ne faut pas condamner les personnes en stand-by....

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  9. Etre en stand-by n'est pas une maladie honteuse, que l'on se le dise !

    C'est également à l'employeur de garantir l'employabilité de ses salariés. Nous avons trop souvent vu des collègues maintenus sur des technos totalement obsolètes des années entières, tant que cela crache du pognon on continue, et une fois le filon épuisé, jetés comme des malpropres car non adaptés au marché. Cela n'est pas acceptable et nous ne l'acceptons pas.

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