et nous disons non !La SBU Business Solutions a perdu plus de 10 M€ lors du 1er semestre et cela risque d'être pire au second. Les départements SES et Conformité sont totalement sinistrés.
Alors, la tentation est forte de réduire la voilure (notamment les frais de structure avec les stand-by) et de licencier à tour de bras.
De plus en plus de salariés nous sollicitent pour les assister alors qu'une procédure est entamée. Ce n'est parce qu'il n'y a plus d'Instances Représentatives du Personnel et que nous ne pouvons prendre la mesure de ces mouvements, qu'il faut en profiter !
Si vous êtes convoqués à un entretien préalable, contactez-nous dans les plus brefs délais : nous serons à même de vous conseiller et, si vous le souhaitez, de vous accompagner, pour mieux vous défendre.
RépondreSupprimerContactez-nous avant l'entretien ; après, c'est toujours trop tard !
On peut se demander si une réduction de voilure fait avancer plus rapidement le navire. Mais il est vrai qu’en tempête, à la maintenir on peut démater. Elle n’en est pas abandonnée aux flots pour autant.
RépondreSupprimerEt puis, en poussant le raisonnement plus avant, si se séparer des salariés augmente le profit, il ne reste plus qu’à licencier tout Thales. Je n’ose imaginer le fric que nous allons faire !
Nous avons oublié (quand je dis nous …) les règles éprouvées de la gestion d’entreprise, mais y a-t-il encore une gestion quand il n’y a plus de culture. Notre groupe est plus que séculaire l’origine en remontant à la création en 1893 de la CFTH (Compagnie Française Thomson-Houston), qui a ensuite abouti à la création des entreprises General Electric et Alsthom. Où est passée notre culture ?
La situation actuelle était prévisible depuis de nombreux mois, si ce n’est quelques années.
Comment peut-on croire qu’en calquant le coût des ressources sur une affaire vendue grâce à un dumping effréné celle-ci serait conclue avec succès (cf AP/HP)? 75 millions d’Euros résiliés, quelle belle affaire ! Comment peut-on croire qu’en intégrant des soi-disant hauts fonctionnaires totalement ignares de notre métier nous allions vers le succès ? Aucune affaire générée, ceci agrémenté d’un mépris total de nos ingénieurs ! Où est l’époque où nous suivions tous la formation « Nous sommes tous des gestionnaires » ?
Et puis, comment peut-on croire que la motivation par la peur nous amène vers la voie de la réussite ? Mais qu’à cela ne tienne, certains esprits éclairés ne craignent pas d’intégrer des Voldemort et autre Mangemorts qui se targuent de contrôler nos ingénieurs sans aucune vergogne. Nos ressources sont devenues craintives, et font juste ce qu’il faut pour qu’on les laisse en paix. Sait-on que certains stressent lorsqu’ils n’on pas d’imputation productive ? Où sont donc nos gestionnaires remplacés par de petits comptables ? Où sont donc nos managers motivants à l’écoute plus de leurs collaborateurs que du système ? Nous n’avons plus en majorité que des chefs qui comme l’homonyme sont vides.
Elihu, Elihu, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu’ils font !