28 septembre 2012
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE JEAN-LUC MOUDENC
« THALES SERVICES.
JE SAISIS LE MINISTRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF »
« THALES SERVICES.
JE SAISIS LE MINISTRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF »
Ce matin, en Conseil municipal, j’ai fait part mon inquiétude sur le cas de la branche BUS (Business Solutions) de Thalès Services, dont la direction de Thalès prévoit la cession à une entreprise tierce.
530 salariés sont concernés, dont 130 à Toulouse. Les emplois cédés sont tous délocalisables (il s’agit d’emplois dans l’informatique, dont l’Inde est aujourd’hui l’un des pays leaders). Or, on ne sait rien des engagements du repreneur à terme. De même, une fois échu le contrat de sous-traitance à durée déterminée qui lie Thalès et le repreneur, rien n’indique que Thalès le renouvellera. Ainsi, le risque du choix d'un autre prestataire existe, et celui de la délocalisation de l'activité aussi !
De fait, les salariés sont très inquiets sur la pérennité de leurs emplois cédés au repreneur au-delà des 3 prochaines années. L'Etat, actionnaire à hauteur de 27% de Thalès, a largement son mot à dire.
En conséquence, dans la lignée de mon soutien affiché aux salariés ce matin au Conseil municipal, je demande qu'une étude sur le long terme, portant sur la localisation de l'activité et le maintien des conditions sociales, soit réalisée au sujet de ces cessions d'activités "non stratégiques". En ce sens, je saisis Arnaud MONTEBOURG, Ministre du redressement productif, d’une Question Écrite à ce sujet.
530 salariés sont concernés, dont 130 à Toulouse. Les emplois cédés sont tous délocalisables (il s’agit d’emplois dans l’informatique, dont l’Inde est aujourd’hui l’un des pays leaders). Or, on ne sait rien des engagements du repreneur à terme. De même, une fois échu le contrat de sous-traitance à durée déterminée qui lie Thalès et le repreneur, rien n’indique que Thalès le renouvellera. Ainsi, le risque du choix d'un autre prestataire existe, et celui de la délocalisation de l'activité aussi !
De fait, les salariés sont très inquiets sur la pérennité de leurs emplois cédés au repreneur au-delà des 3 prochaines années. L'Etat, actionnaire à hauteur de 27% de Thalès, a largement son mot à dire.
En conséquence, dans la lignée de mon soutien affiché aux salariés ce matin au Conseil municipal, je demande qu'une étude sur le long terme, portant sur la localisation de l'activité et le maintien des conditions sociales, soit réalisée au sujet de ces cessions d'activités "non stratégiques". En ce sens, je saisis Arnaud MONTEBOURG, Ministre du redressement productif, d’une Question Écrite à ce sujet.
Jean-Luc MOUDENC
Député de la Haute-Garonne
Maire de Toulouse de 2004 à 2008
Voir également article de presse ci dessous
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