lundi 29 octobre 2012

Démenti aux propos de Luc Vigneron sur le dialogue social

Communiqué CFDT, CGT et CFE-CGC du 29/10/2012
Droit de réponse :
Interviewé par Les Echos le jeudi 25 octobre, Luc Vigneron, PDG de Thales, laisse entendre que la situation sociale et le dialogue social sont normalisés.
L’intersyndicale CFDT / CFE-CGC / CGT apporte un démenti catégorique à ces propos qui ne correspondent en rien à la réalité dans le Groupe.
Elle réaffirme que la décision prise par Luc Vigneron de placer la Direction des Ressources Humaines sous la tutelle du Directeur des Opérations constitue une mesure de défiance envers les organisations syndicales et les salariés qu’elle rabaisse au niveau des autres ressources ; une véritable provocation par la négation de la politique de gestion des compétences et un casus belli.
Par ailleurs, l’intersyndicale poursuit ses démarches auprès des autorités en charge de l’avenir du Groupe afin de les alerter sur les dangers qui pèsent sur notre Groupe du fait de la politique et de la méthode de management de Luc Vigneron.
C’est avec le plus grand sérieux qu’elle les appelle à prendre au plus vite les décisions qu’exigent la sauvegarde et l’avenir de Thales et de ses emplois.

jeudi 18 octobre 2012

Thales Services: la cession de la division BUS à l’entreprise GFI a bien eu lieu (article ObjectifNews)


 
Malgré la mobilisation syndicale, la cession de la division Business solutions (BUS) de la société Thales Services à l’entreprise GFI Informatique a eu lieu ce lundi 15 octobre. La justice avait confirmé, jeudi dernier, le projet de cession. A Toulouse, quelque 130 emplois sont menacés, estime l’intersyndicale.

La cession d’activité aura finalement bien eu lieu ce lundi 15 octobre. Le Tribunal de grande instance (TGI) de Versailles a débouté, jeudi 11 octobre, la demande de l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC), confirmant ainsi le transfert des salariés de la division Business solutions (BUS) de Thales Service à l’entreprise GFI Informatique.
Les dirigeants de la société Thales Services, filiale du groupe Thales spécialisée dans les systèmes de sous-traitance informatique, justifient la cession par le fait que cette division BUS n’était pas « le cœur de métier de l’entreprise ». De plus, l’entreprise GFI Informatique est « une société spécialisée qui s’engage à maintenir l’emploi dans le bassin toulousain ».

Les salariés redoutent un plan social déguisé
Si cette cession ne prévoit aucun licenciement, les syndicats redoutent un plan social déguisé. Sur les 537 emplois que compte la division BUS au niveau national, quelque 130 emplois sont à terme menacés sur le site de Toulouse (avenue Eisenhower), estime l’intersyndicale. « Nous pensons qu’il y a un danger pour les emplois, notamment pour les salariés les plus âgés », s’inquiète Jean-Michel Décatoire, représentant CFE-CGC.
Après la confirmation de la cession, l’intersyndicale a déclaré dans un communiqué : « c’est entre résignation et colère que les salariés vont rejoindre GFI, certains que leur avenir personnel est fragile et que les activités vont souffrir de ce choix anti-économique ». Et d’ajouter : « Aucune des promesses faites tant par le candidat Hollande que par le ministère du redressement productif n’ont été tenues et c’est avec amertume que les salariés constatent que les espoirs qu’ils avaient mis dans le nouveau gouvernement ne se sont pas traduits pour eux par un changement, bien au contraire leur devenir est bien plus sombre ». 

En combat depuis 13 mois
L’assemblée générale du personnel a eu lieu aujourd’hui, lundi 15 octobre, afin de décider des suites à donner à la mobilisation des salariés : « Nous salariés de GFI BUS réunis en assemblée générale, nous nous sommes opposés pendant 13 mois à la cession de l’activité BUS. Cette cession est vécue très durement car elle souligne combien nos directions ont été peu soucieuses de notre avenir.  Nous nous adressons encore aux ministères pour annuler une décision qui a toutes les chances d’être lourde de conséquences pour l’emploi et la santé des salariés ».
Hugues-Olivier Dumez
© Photo Rémi Benoit

mercredi 3 octobre 2012

BUS : nouveau soutien politique à Toulouse

 Ci-dessous le communiqué de presse d'un élu Toulousain


28 septembre 2012
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE JEAN-LUC MOUDENC
« THALES SERVICES. 
JE SAISIS LE MINISTRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF »


Ce matin, en Conseil municipal, j’ai fait part mon inquiétude sur le cas de la branche BUS (Business Solutions) de Thalès Services, dont la direction de Thalès prévoit la cession à une entreprise tierce.
530 salariés sont concernés, dont 130 à Toulouse. Les emplois cédés sont tous délocalisables (il s’agit d’emplois dans l’informatique, dont l’Inde est aujourd’hui l’un des pays leaders). Or, on ne sait rien des engagements du repreneur à terme. De même, une fois échu le contrat de sous-traitance à durée déterminée qui lie Thalès et le repreneur, rien n’indique que Thalès le renouvellera. Ainsi, le risque du choix d'un autre prestataire existe, et celui de la délocalisation de l'activité aussi !
De fait, les salariés sont très inquiets sur la pérennité de leurs emplois cédés au repreneur au-delà des 3 prochaines années. L'Etat, actionnaire à hauteur de 27% de Thalès, a largement son mot à dire.
En conséquence, dans la lignée de mon soutien affiché aux salariés ce matin au Conseil municipal, je demande qu'une étude sur le long terme, portant sur la localisation de l'activité et le maintien des conditions sociales, soit réalisée au sujet de ces cessions d'activités "non stratégiques". En ce sens, je saisis Arnaud MONTEBOURG, Ministre du redressement productif, d’une Question Écrite à ce sujet.
 
Jean-Luc MOUDENC 
Député de la Haute-Garonne 
Maire de Toulouse de 2004 à 2008


Voir également article de presse ci dessous